Depuis le soir du premier tour de l’élection présidentielle, la Dépitée-Maire Valérie Boyer, pourtant d’ordinaire très friande de médias et de prises de position sur tous les sujets, a disparu des écrans radars locaux et nationaux.
Il est vrai que les habitants du 6e secteur de Marseille et de la 1ère circonscription des Bouches-du-Rhône ont mis Marine Le Pen largement en tête du premier tour, loin devant François Fillon, l’ancien champion de Valérie Boyer pour lequel elle avait déserté sa mairie de secteur et sa circonscription durant de longs mois.
Il en reste que Valérie Boyer est aujourd’hui face à ses responsabilités : va-t-elle respecter, c’est bien le minimum qu’on puisse attendre, la liberté de vote de des électeurs comme l’ont fait quelques rares élus républicains tel Bruno Gilles ? Ou bien avoir le courage de mettre pour une fois ses actes en accord avec ses paroles en soutenant Marine Le Pen comme l’ont fait Marie-France Garaud ou encore Nicolas Dupont-Aignan ? Ou bien au contraire, soutenir l’héritier de François Hollande comme le font l’écrasante majorité des dirigeants républicains ? Voire carrément candidater au poste de ministre de la Santé d’Emmanuel Macron à défaut d’avoir été celui de François Fillon comme Christian Estrosi rêve d’être ministre de l’Intérieur ou François Baroin Premier ministre ?
A défaut, son silence a au moins un mérite, celui d’une clarification claire et nette dans la perspective des prochaines échéances législatives : les Français en général, et les habitants de la 1ère circonscription des Bouches-du-Rhône en particulier, auront le choix entre le continuation du cauchemar socialo-hollandais et le grand rassemblement d’une droite patriote et populaire au service du redressement national.
